Les membres sont invités à envoyer de brèves descriptions et une ou deux photos de promenades récentes.
Celles-ci seront éventuellement placées dans l'archive.

Envoyer a "bortukariak77@gmail.com" (svp:en .doc(x) ou .jpeg  pas en pdf)

En ce dimanche, c'était au tour de Patrick d'amener vers le Pic de Teulère et la Cabane d'Ourdinse une infime partie de son fan club! Les montagnes étaient accrochées au départ du Barétous mais arrivés à Sarrance, c'est le ciel bleu (quelque-chose à voir avec ND de Sarrance?...allez savoir!) qui nous accueille et c'est donc confiants que nous accédons à la table d'orientation sur les hauteurs de Bedous. Le départ est certes un peu pentu (surtout à froid) mais reste quand même une bonne "mise en jambes"! Passage par la cabane de Pétraube où nous sommes accueillis par les patous gardiens des troupeaux de brebis, vaches et sans oublier les ânes présents sur cette estive. Nous arrivons cahin caha à un collet où l'on touche le rebord du plateau d'Ourdinse. Dix petites minutes plus tard, nous amènent au Pic de Teulère que nous atteignons donc au bout de 2H30 pour 900m de dénivelé. La vue à 180° nous offre un magnifique panorama sur tous les massifs environnants. Petit arrêt pour en prendre plein les yeux tandis que la mer de nuages s'est installée dans la vallée et a tendance à s'élever. Descente ensuite vers la cabane d'Ourdinse. Pause casse croûte puis descente en boucle, à partir de là, vers la table d'orientation que nous atteignons après 1H30. Le temps était beau, plutôt lourd mais nous avons évité l'orage et c'était le principal! Le mini fan club de Patrick le remercie...

Katy.

Le soleil espéré était là au départ de la cabane de Bourdiou d'Aspeigt (860m) au- dessus de Bielle. Jean  accompagné de tout (ou partie...) de son harem nous a amenées jusqu'au Pic de Bareilles (les 2 Cathy, M.Paule, Carine et Monique). Nous avons donc pris la piste vite quittée par de nombreux raccourcis et retrouvée au hasard du cheminement. Passage à côté d'un ancien batiment des mines (1080m). Progression vers la Cabane d'Ibech (1447m) où nous assistons au départ du troupeau de brebis vers l'alpage. Elles sont accompagnées, précédées par les chiens pastous, border collie, labrit et...race indéterminée (10 en tout!). Arrivés sur le vallon d'Ibech, nous avons le privilège d'être survolés par le gypaète barbu. Montée ensuite vers le Pic Bareilles (1834m) que nous atteignons après 3H depuis le départ. Hélas, le brouillard nous a rejoints ainsi que le vent froid qui nous attend au sommet. Pause déjeuner rapide (nous avons retrouvé le chocolat de Jean) et nous repartons après 1/2H d'arrêt par le même itinéraire. Exit les crêtes si chères à Jean, because brouillard nous gachant la vue! Nous retournons à nos véhicules après 2H30 de descente, arrêt à Louvie pour nous désaltérer et nous nous séparons à Oloron.

Katy.

Ils sont venus, ils sont tous là, y a même celles et celui de St Palais ( M.Paule, Gabrielle, Richard ), celles et ceux de Mauléon ( M.Jo, Edouard, Elyane, Carine et Patrick ) et celle d'Arette. Arette où nous nous sommes retrouvés direction l'Aragon. La sécurité routière nous conseillant un arrêt toutes les deux heures, c'est ce que nous allons faire à Fiscal pour notre pause déjeuner.

L'estomac plein et le moral au beau fixe (soleil aidant), nous repartons vers Morillo de Tou mais faisons une halte pour visiter Janovas, village sacrifié par le projet de construction d'un barrage. Si le premier projet de barrage remonte à 1917, c'est avec celui de 1951, à l'époque de la dictature franquiste, que se dévoilent pleinement les intentions d'aménagement de la vallée. En 1945, une concession est accordée à Iberduero. A partir de 1951, on prévoit les expropriations qui seront effectives à partir de 1960 et dureront 6 ans. Expropriations qui seront faites par la force face au refus de céder des habitants (40 familles en 1960) et la destruction de toutes les maisons. Iberduero détruisit également tout ce qui permettait à ces agriculteurs de vivre : sources et puits, champs et récoltes, potagers et vergers. Mais finalement, en 2001, le Gouvernement Aznar finit par renoncer à la construction du barrage de Janovas suite à l'étude d'impact environnemental "négative". Renoncement définitivement confirmé en 2005!!

Vers 17H, arrivée et installation à Morillo de Tou. Visite rapide d'Ainsa où nous reviendrons ultérieurement. Apéro de rigueur un peu perturbé par l'orage, tout le monde s'est affairé pour éponger l'eau (cf photos) rentrée dans le bungalow mais, dans ces cas-là, rien ne vaut l'efficacité d'un ex-DDE! Merci pour son aide...

Katy.

La "grasse mat'" ce sera pour une prochaine fois et vu la chaude journée qui s'annonce, autant partir à la "fraiche"! Debout 6H, petit dej' au bungalow et départ à 7H. Nous passons par les villages de Pueyo de Arraguas, Los Molinos. Puis, direction du Monastère de San Victorian. Passage par les villages d'El plano et Oncins pour rejoindre le Monastère de San Victorian. Voici le détail de notre périple qui durera 7H :

Départ de Oncins ( ermitage de La Virgen d'El Pilar) 1090m. Il est 8H.

Col Puyeto Arriba (1280m). Petite pause de 10mn pour visualiser les cartes et la suite de l'iténéraire.

Barre rocheuse As Gotelleras ( 1700m)

Plateau herbeux Os Plans (1980m)

Passage par le Canal Mayor et arrivée au sommet de Peña Montañesa (2295m), certes pas pour tout le monde... M.Jo et Edouard en plein entrainement pour le GR20, y sont arrivés et c'était en quelque sorte un passage obligé! Mais, pour les autres, nous nous en sommes bien approchés... Redescente, vers l'ermitage de La Virgen d'El Pilar, qui nous a paru bien longue car beaucoup de cailloux. Je crois que les chaussures et les pieds chauffaient autant les uns que les autres!! "Una caña" plus loin, retour à Morillo de Tou puis, ensuite, la routine quoi... douches, apéro "garni", repas arrosé d'un TRES bon "vino rosado de Somontano", petite balade digestive à l'Embalse de Mediano et...dodo!

Katy.

La "grasse mat'", c'était ce jour ...enfin, presque! puisque départ simplement à 8H. Aujourd'hui, décision est prise d'aller au Castillo Mayor qui se situe aux environs du village de Bestué. Nous passons par Escalona (souvenirs...souvenirs) direction Bestué, passage par le village de Puértolas sur une route ma foi, fort étroite et heureusement, nous ne croisons personne, ce qui m'arrange bien! Nous nous arrêtons à l'embranchement des routes qui mènent à Escuain sur la droite et Bestué sur la gauche. Nous prenons un petit chemin sur la droite, plus ou moins pavé dont  le départ est marqué par un cairn (1139m). Il est à noter que Richard avait repéré le départ de la rando quelques temps auparavant car pour la suite, c'est l'aventure...mais, à Bortü, on aime ça! même et surtout M.Paule qui était partie toute guillerette en oubliant sa bouteille d'eau! Mais, pas de panique, M.Jo avait dans sa voiture une bouteille qui datait de...quelques temps! et nous l'avons dépannée. Nous sommes partis, le chemin rejoint une croupe et oblique progressivement vers le nord (1170m). Nous traversons une clairière à 1283m. Au sud, nous dominons la vallée du rio Cinca qui se jette dans l'Embalse de Mediano. Progression plus ou moins horizontale sous les parois rocheuses du Castillo Mayor. Arrivée au col situé au pied de la Punta Torrozuelas (1758m) qui domine le plateau en forme de cuvette. Petite pause "barres de céreales et autres" afin de décider quelle direction prendre. Ce sera donc le sentier "3ème âge" qui s'est avéré être plutôt celui du "1er âge"!! Nous avons joué à "saute mouton" ou pour être plus exacte à "saute rocher" et Dieu sait qu'ils étaient nombreux! pour rejoindre le sommet  du Castillo Mayor (2014m). Bravo à M.Paule et Elyane qui étaient très heureuses de l'avoir fait et nous aussi d'ailleurs! Pour rejoindre le col (1758m), nous prenons sur la crête à l'est, un itinéraire cairné qui nous permet de descendre assez confortablement, mieux que la montée. A partir du col, même itinéraire qu'à l'aller. Retour à Morillo de Tou pour "dos cañas" (oui 2!) car 7H de rando méritaient bien celà. Et, ensuite, voir journée du 06/06 pour la suite des festivités et pour ne pas déroger à nos habitudes! Il fallait bien vider les bouteilles, on n'allait quand même pas les ramener!!

Katy.

Jour J - D (départ) , petit dej' prévu à 8H30 au resto donc...cool! mais avant, il faut finaliser les bagages, faire un brin de ménage dans les bungalows, payer à la réception notre séjour etc etc...plein de trucs à faire!  Richard, M.Paule, Patrick, Edouard, M.Jo et Elyane décident de rejoindre Ainsa à pied au départ de notre lieu de viligiature. Gabrielle, Carine et moi-même descendons les véhicules à Ainsa et en profitons pour flaner dans ses ruelles. Ainsa est une municipalité de la comarque de Sobarbe, dans la Province de Huesca, dans la Communauté autonome d'Aragon. Elle en est la commune principale tandis que Boltaña en est la capitale administrative. Il s'agit là, en l'occurence, de la vieille ville située au pied de la Peña Montañesa, longue barrière rocheuse. A visiter pour sa Place Mayor, ses remparts, sa Tour Carrée et son église romane entre autres. Sur la partie basse, se trouve la ville neuve d'Ainsa. Après avoir retrouvé nos amis attablés devant quelques boissons fraiches, nous reprenons la route vers le Somport sans oublier notre désormais habituel arrêt à Fiscal pour déjeuner.

Je me fais le (la) porte-parole de chacun pour dire que c'était hyper bien et remercier Richard et Patrick pour l'organisation.

Katy.

L'autre groupe, plus terre à terre, s'est contenté, au départ de Morillo de Tou, de rejoindre Ainsa par le petit "chemin des crêtes" surplombant ainsi levillage vacances, l'embase de Médiano et les plaines agricoles.

Marie Paule

UN PETIT TOUR EN TOSCANE POUR RICHARD ET PATRICK

Nous arrivons en Toscane le dimanche après-midi dans une petite maison nichée à 400 m d'altitude. Nous étions prévenus que la chaudière était en panne, et la perspective de douches à l'eau froide ne nous enthousiasmait pas. Aussi, à peine arrivés, direction la chaudière récalcitrante et, en 2h, l'affaire est réglée.

Le lendemain, nous nous retrouvons en compagnie de 4 (oui, 4!) très charmantes Anglaises (comment? ce serait trop long à expliquer...) Well ! Ça se présente bien ! Je résume : elles aiment faire de la bonne cuisine, plaisantent et rigolent tout le temps, posent des questions indiscrètes sans le moindre complexe genre : «are you rich?» «are you married?» Il s'agit de distribuer stratégiquement les «yes» et les «no»....

Mais passons aux choses sérieuses : nous effectuons une 1ere balade le mardi ; jolis paysages, de la neige par-ci, par-là, mais rien d'extraordinaire. La 2eme, le mercredi, est plus intéressante, au milieu d'un parc national. Après 2h de marche, nous tombons sur l'un des nombreux hameaux qui parsèment les montagnes. Le tenancier du troquet local arrive à comprendre «coffee» et «milk» et nous voici attablés sur la terrasse ensoleillée pour 1/4h de pose avant de continuer. Nous finissons la journée au ristorante avec les 4 Anglaises, of course.Une bonne nuit (!) de repos plus tard, nous attaquons la 3eme randonnée. Là, ça nous va mieux : voyez les photos, une chouette balade qui se termine par une 33cl au bistrot. «Nos» Anglaises nous ont préparé un repas Italien typique que nous prenons le soir sur la terrasse de la maisonnette. Super ambiance, etc.... Nous les quittons vendredi matin avec promesse d'aller les voir dans le Suffolk, Richard me pose à l'aéroport pour quelques jours chez les Helvètes et continue sa longue route vers Arbouet. Quelle aventure!

Patrick

Pas toujours facile de retrouver "son sentier" sous la neige surtout au niveau et à partir de la Cabane de Courgue Sec mais nous l'avons fait! Nous sommes partis de la ferme Lamourane pour rejoindre le vallon de Baralet en suivant sa rive gauche. Puis après la Cabane de Pacheu, franchissement du ruisseau pour passer rive droite et déboucher (!) sur les pâturages de Banasse. Passage à proximité de la Cabane de Courgue-sec (rencontre avec la neige) pour rejoindre le sentier venant d'Espélunguère sous la Cabane deths caillaous. Progression un peu "pifométrique" mais...pas si tant, dans la neige pour arriver au Lac encore gelé et Refuge d'Arlet (1986m). Pour le retour, une boucle étant prévue, nous passons par le vallon de Bélonce, la Cabane d'Hortassy, et non loin de la Cabane de Trongallère nous faisant face sur l'autre versant, nous prenons le sentier vers le Col de Lagréou. A partir de là, nous redescendons sur le parking d'Aubise. C'était une longue rando ( pas loin de 7H) qui nous a tous conquis par la beauté des paysages. Pour les amateurs de pêche à la truite, il faudra attendre le dégel du lac...

Katy.

Journée plein soleil pour cette randonnée au Layens, qui, une fois n'est pas coutume, avait donné envie à une dizaine de personnes d'accompagner Richard dans ce périple. Nous sommes partis de Lourdios Village, puis passés par Rache, l'arrec des Hourquettes, la Fontaine de Sarraude, la Cabane de Coueyette. Pause repas au niveau de la Cabane d'Aspe. Deux courageux ont poursuivi jusqu'au sommet du Layens mais, connaissant leur modestie, nous tairons leurs noms!! S'agissant d'un aller-retour, nous reprenons le même itinéraire et revenons à Lourdios après 6H de marche. Un pot plus loin, nous nous séparons à Arette. Que Richard se rassure (si besoin était...), Alhzeimer ne le guette pas...

Katy.

Beau temps annoncé, dommage de ne pas en profiter! Pierre nous propose, en derniére minute, cette belle randonnée au départ de l' hotel restaurant des "Sources de la Nive".

C'est la transumance pour ces brebis "à viande", nous grimpons avec elles mais grâce à un petit raccourci, nous passont devant...Bois,verdure, piste, route et chemins caillouteux c'est un cheminement varié, où nous admirons la pousse des fleurs de printemps: arnica, orchidées, gentianes, renoncules et ancolies . Les ruisseaux et leurs cascades sont conséquents en cette saison, et leur traversée un peu plus difficile.  

Belle grimpette  jusqu'au col  "Harpéa" où, la borne frontière "219" serait gravée  sur un des rochers situés sur la crête au-dessus de la grotte. Les pentes herbeuses y sont très raides et dangereuses.(cf: le site de Robert aux bornes)

Encore une belle montée dans la pierraille et nous trouvons un endroit un peu abrité du vent frais sur ces hauteurs, pour la pose déjeuner.

Ensuite, c'est une balade sur les crêtes herbeuses où paissent les chevaux le long de la ligne frontalière avec: plaines et monts rocheux vers l'Espagne et, côté français, l'Errozaté et le massif d'Iraty. Descente douce vers le col d'Orgambidé et la borne 212 proche d'un cromlech où une stèle commémore le 450ème anniversaire (1556-2006) de la facérie perpétuelle entre les valllées de Cize et Aëzcoa  "les troupeaux de gros et de menu bétail, sans distinction d'espèce, appartenant à chacune des deux vallées, pourront entrer pour paître et s'abreuver librement sur le territoire de l'autre, y demeurant seulement le jour, de soleil à soleil, et rentrant dans leur propre territoire pour y passer la nuit."

Un petit peu de macadam , et nous enjambons la barrière de sécurité pour entreprendre une descente plus abrupte dans les broussailles et rejoindre tranquillement le parking par de la piste où, là, ce sont les vaches qui broutent! Ayant repris la voiture les cochons se promènent en liberté sur la route!!!

Nous avons donc fait le tour des différents élevages de la région.

Marie Paule

Un coup il fait(très)chaud, un coup il pleut, un coup il fait froid, un coup il fait du vent...En ce jour, c'était un peu de pluie, un peu de soleil et surtout vent et froid, d'où la décision de "exit" la randonnée à Harpea. Nous nous sommes donc rabattus sur Saint Antoine qui apparemment n'a pas pu intercéder en notre faveur pour de meilleures conditions météorologiques! Une petite grimpette à Elaudi, histoire d'en rajouter un peu puis retour sur la chapelle, pause casse-croûte vite fait et retour au parking. Bienvenue à Nila qui s'était jointe à nous.

Katy.

Deux arettois se sont joints à nous pour cette sortie... bienvenue à eux.  Partis du Col de Bouèsou avec nos raquettes sur le dos, nous rencontrons la neige à la sortie du bois. Neige de printemps, donc lourde et épaisse, nous ne regrettons pas d'avoir "trimballé" nos raquettes malgré l'inconfort! Grand soleil sur le Plateau d'Ichèus, neige immaculée, grand plaisir et bonne humeur sont d'actualité. Nous arrivons à la Cabane d'Ichèus et décidons prudemment de nous arrêter là sans aller à Camplong. Ce n'est que partie remise... Nous lézardons au soleil pendant une bonne heure, petite sieste pour certain, malgré nos bavardages incessants! Retour au Col de Bouèsou. Constatation récurrente (!) les boules de neige sont toujours aussi rafraichissantes, quand on les reçoit...ainsi que leur prise en main!!

Katy.

Merci aux volontaires m'ayant accompagnée pour cette randonnée de dernière minute!!!

Un départ tardif pour vote et passage à l'heure d'été, nous sommes 5 au départ et heureusement 5 à l'arrivée, sans compter Vanille.

Rando sur les monts de Basse-Navarre donc avec plusieurs montées et descentes que j'avais mal évaluées, puisqu'aujourd'hui le GPS de Marie-Jo nous a bien renseignés: 610m de dénivellé que nous avons avalé, sans nous presser (responsable oblige!) en 5h.

La reconnaissance étant déjà lointaine, je suis rassurée par la présence de Richard avec qui nous avions posé des cairns traditionels et d'autres, plus rustiques, qui ont résisté à l'hiver et au vent: des branches appuyées contre des troncs d'arbres: astuce à retenir.

Départ sur de la piste puis un petit chemin descend vers la source d'un affluent de la Bidouze, nous traversons une partie de la forêt des Arbailles, typique avec ses énormes roches recouvertes de mousse où les arbres poussent en englobant ces pierres. Sortant de la forêt, ce sont des paturages que nous traversons en contournant d'énormes dolines, ces grandes dépressions circulaires, et arrivons au sommet où le vent est trop fort pour pouvoir manger, nous nous avançons donc vers Iramunho où nous serons plus abrités grâce aux rochers bien disposés en demi cercle.

Descente vers le col des palombières de Lécumbérry, où, lors de la chasse, les filets sont tendus en travers de la route...

Au retour, nouvelle traversée de bois qui ont souffert des vents violents, nous obligeants à les contourner. la descente s'effectue sans problème grâce au marquage"bois", nous retrouvons un ouvrage remarquable: un chemin bien tracé et délimité par un muret: travail ancien qui a dû être très pénible.

Retour par les prairies bien cloturées. Vanille remercie les hommes pour leur aide lors de ces passages difficiles pour elle.

Un petit rafraissement au col de Gamia et nous nous séparons.

Marie Paule 

J'ai accompagné ou dans la réalité des faits, suivi...de loin Jean et Arnaud dans cette sortie raquettes. Nous avons chaussé dès le départ, tant la neige est présente, au niveau du Lac de Fabrèges. Notre but était de rejoindre la Cabane de Chérue, mais de cabane point! car ensevelie sous la neige donc invisible! La météo nous avait annoncé du vent du Sud et en effet, à la sortie du bois, il était bien présent et avait plutôt viré au Nord car très froid! Certes vivifiant mais soulevant la neige qui nous cinglait le visage donc pas vraiment agréable...Nous sommes plusieurs dont des skieurs à faire demi-tour après 2 heures de montée. Nous arrivons à la voiture, il est midi et décidons d'aller nous attabler à "La Caverne" aux Eaux Chaudes devant une bonne garbure! Au final, nous avons bien pris l'air et quel air!!

Katy.

Vous l'aurez compris, "ripaillerie" n'est pas vraiment un mot usuel(!) mais c'était juste pour la rime...

Après passage sur le pont qui enjambe l'olhadoko, nous nous garons et partons vers la passerelle d'Holtzarté que nous atteignons au bout de 3/4 d'heure. Passage dans le bois d'Olhtzarté en longeant les gorges d'Olhadubi puis arrivée au cayolar du même nom où nous devons ripailler! Patrick nous rejoint avec le BIB de Bordeaux rouge même pas entamé... Mais, avant celà, il nous faut faire le feu pour griller ventrèches, chipolatas. En attendant qu'il y ait assez de braise, un petit coup de Vouvray blanc pour nous mettre en appétit, quelques "chips", cacaouhètes, saucisson, la totale quoi! Ensuite, haro sur les grillades et c'est là que le verbe "ripailler" prend tout son sens! Après être bien repus, nous repartons pour une ascension tranquille, parfois raide qui traverse le bois de Saratzé pour rejoindre le col d'Ardakotxia. Nous laissons Patrick reprendre son carrosse et continuons sur la piste avant de reprendre le GR10 qui nous ramène au parking. En conclusion, cette randonnée nous a permis de joindre l'utile (marcher) à l'agréable (manger...) ou vice versa!

Pour les photos du cayolar, voir le reportage du 21/12/2013.

Katy.

Belle journée annoncée

Rendez-vous modifié; le site "dernière minute" était à jour, mais...nous regretterons l'absence de Cathy L.

Bon rétablissement à Patrick et merci à Richard

Départ vers Aincille (restaurant réputé) et la direction d'Estérençuby.

Entre ces 2 villages passe le G.R.10 que nous empruntons pendant environ 1km5.

Montées et descentes successives...mais ce qui nous a surpris, ce sont les rafales de vent qui arrivaient à nous déséquilibrer.

Très jolie balade sur piste et à travers champs, nous étions seuls au monde: pas de voiture, pas de randonneur, pas de troupeau sauf les chevaux qui nous attendaient là-haut, mais toujours la vue sur les villages basques: Caro, Lécumberry, Béhorléguy, la vallée de Saint Jean et même le restaurant du col de Gamia.

Vu le vent, nous avons quitté la piste pour nous protéger derrière certains monticules. Nous reprenons la piste qui nous mène au dolmen; il faut le trouver car aucun balisage ne l'indique, au milieu de la prairie, sur son tumulus de 15m de diamètre environ qui possède en son centre une chambre funéraire orientée OSO-ENE, délimitée par 3 volumineuses dalles de grès rose, dont la dalle de chevet triangulaire. La lourde table de couverture, en poudingue local s'est fracturée et un fragment important s'en est détaché au nord.

Partout les sommets sont hérissés de blocs de poudingue: roche sédimentaire détritique consolidée, constituée de débris arrondis, qui sont d'anciens galets, qui ont subi un transport sur une certaine distance dans des rivières ou sur un littoral. C'est une roche qui fait partie des conglomérats. Mais notre surprise fût, lors de l'amorce de la descente, de nous trouver face à une statue d'ours; eh non! C'est une roche naturelle (voir la photo) puis en bas, voilà l'oiseau en souche d'arbre.

Nous faisons une petite boucle balisée pour retrouver le dolmen et reprendre la piste que nous aurions suivi à l'aller, le vent s'est calmé.

Petite ascension du Gatarre et retour aux voitures vers 15h30 après 5h de marche et, d'après le GPS de Marie Jo.... attention... 4000m de dénivellé. Quel exploit!!!!

Marie Paule

 Le 8 Mars était la Journée de la Femme, dorénavant, le 9 Mars sera la Journée de...Richard! Notez le sur vos tablettes. Katy.

Merci aux prévisionistes météorologiques qui nous avaient promis un dimanche sans pluie! Et à Richard qui nous a fait découvrir un coin du Pays Basque qu'il avait reconnu, il y a une dizaine d'année. Quelle mémoire! Sûr, il n'est pas atteint d'Alzheimer...

Nous sommes 5 au départ de la ferme Carricaburia à Juxue pour une boucle vers le col d'Osquich. Montée sur piste Irraberry, Goyhenetcheko borda, Taquilla avec, durant cette ascension, vue sur les villages basques, survolés de légers nuages qui laissent filtrer quelques rayons de soleil, malgrè un ciel couvert. Quelques pottocks pâturent tranquillement dans un enclos.

En montant, nous reconnaissons, au loin, la chapelle Saint Antoine et le restaurant Bista Eder. Nous admirons les premières fleurs de printemps: héllébores et un tapis de petites fleurs bleues. En traversant le bois, nous découvrons une décharge sauvage et les dégats dûs aux tempêtes: les arbres sont déracinés et en travers du chemin; nous faisons donc quelques exercices de gymnastique...avant d'arriver au col d'Osquich, où notre chemin croise celui de "l'endurro des poireaux".

Nous remontons vers le col d'Ireguy et nous engageons vers Saminékohéguy pour pique-niquer, loin des gaz d'échappement. Nous avons une vue plongeante sur le piedmont du Belxu et SaintJust Ibarre, où nous supposons qu'un ravitaillement, pour les motos, y est prévu: il y a un nombre impressionnant de véhicules.

Retour sur la piste après la pose déjeuner. Nous entamons la descente vers Juxue où nous rencontrons quelques cochons en liberté (contrairement aux pottocks)  dans le bois, des troupeaux de brebis et...un crâne de vache peu engageant, mais, après un petit arrêt près d'un ancien moulin à grains nous retrouvons nos véhicules.

Petite randonnée de 4h avec de petits dénivellés mais, comme souvent en Basse-Navarre, c'est une succession de montées et descentes donc, un bon exercice pour ce dimanche. Il y avait un peu plus de macadam qu'à l'accoutumé; vu le temps de la semaine, celà nous a évité, peut-être, quelques glissades sur chemins très boueux!!! Pas de regrets surtout en voyant, au loin, les diffilcultés qu'ont eu certaines motos pour effectuer leur circuit.

Marie Paule

Petite mise en jambes aux pantières d'Ayduc à Lanne avant mise en bouche à la cidrerie Lacassie mais "course à la montagne" pour Arnaud afin de sauver les photos de ce blog! Merci à lui. Les filets ou pantes à l'origine s'appelaient des "tirasses" qui n'étaient pas actionnés par de puissants ressorts comme aujourd'hui, mais par le chasseur lui même qui les refermait en se jetant en arrière en tirant sur une corde. Composés initialement de chanvre ou de coton tressés par les marins de la côte, ils sont maintenant en nylon teinté.

Cette randonnée nous a amenés depuis Lanne vers le sommet de Labays puis un petit détour pour rejoindre le site des palombières. Retour au col et descente vers la vallée de Barlanès et retour au village où " il est lor mon seignor " (réplique du film La Folie des grandeurs!) d'aller se substanter à la cidrerie. Quelques verres de cidre et une fameuse chuleta plus loin, nous nous séparons, peut-être un peu plus gais.... Il est à retenir que la journée était quasiment printannière et des plus agréables.

Katy.

Ô miracle, pas de pluie, pas de vent en ce dimanche! Nous en avons donc profité, au départ de Béon, pour arpenter la piste nous amenant au Port et aux granges d'Aste. Les granges servaient d'étape intermédiaire entre plaine et haute montagne. Le bétail qui ne transhumait pas y demeurait et chaque cabane avait sa propre utilité (saloir, prés, bâtisses). Béon était un ancien fief de la Vicomté du Béarn. La commune d'Aste-Béon se compose de deux quartiers distincts (Aste et Béon). Après 2H30 de marche nous atteignons le Col du Coutchet où quelques flocons nous accueillent nous dissuadant de trop trainer lors de notre pause casse-croute. Nous avons malgré tout beaucoup apprécié cette journée après, il faut bien le dire, tous ces dimanches pourris! Merci à Elyane, Monique, Jean et Patrick de m'avoir accompagnée pour cette rando de 5H et...5minutes!

Katy.

Nous sommes 7 à vouloir éliminer les excès alimentaires de cette fin d'année. La météo n'annonce pas de pluie donc départ tranquille (c'est une reprise) par le GR78 jusqu'à la fabrique de makhila (bâton de marche ornementé dont le bois de néflier nécessite avant d'être travaillé par l'artisan, une durée de séchage entre dix et vingt années selon la solidité recherchée) et découvrons l'atelier, par sa large fenêtre. Peu après, nous longeons la plantation de ces arbustes et amorçons, dans la bois, la montée vers ces petits sommets,  qui, en dénivelés cumulés, sont annoncés à 700m pour la première partie et 900m si nous faisons la grande boucle...

A la sortie du bois, quelques sommets nous apparaissent enneigés: Belxu, Elaudy, Hauscoa et Béhorléguy; nous surplombons aussi Larceveau, Saint Just Ibarre et, bien sûr, Ibarolle, plus loin, c'est la chapelle Saint Antoine qui se laisse deviner.

Mais, vers 10h30, la pluie nous oblige à sortir les ponchos qui seront de bonnes protections lorsque le vent, sur les crêtes, ne nous épargnera pas!!! Et pourtant, les crêtes d'Iparla et L'Artzamendy sont ensoleillées, nous avions dû écouter les prévisions météo de la côte basque!!

Bientôt Munho Gaïné (543m) est atteint, descente vers les paturages de chevaux qui nous regardent passer, impassibles. Une petite pose, bien venteuse, près de l'abreuvoir, où Richard nous explique le pourquoi de ce rouleau placé au-dessus: il empêche les vautours de s'y poser et ainsi l'eau n'est pas souillée par leurs fiantes.

La montée vers Néthé(764m) est arrosée, le vent ne se calme pas, nous passons donc près du sommet pour ne pas nous envoler et la descente, en direct, est effectuée rapidement car certains estomacs réclament mais, le mieux, serait de pouvoir s'abriter; tout est bon dans ces cas là: une porcherie, assez basse de toit mais propre, fera l'affaire et chacun y trouve sa place.

Descente vers le col d'Askonzabal, où, le matin, nous avions laissé une voiture pour ne pas obliger tout le monde à faire la grande boucle vers Orgamendy. Bonne initiative car, à l'unanimité, nous préférons rentrer. C'est donc une bergerie (randonnée pastorale avec ces différents abris) qui nous abritera le temps de ramener les véhicules.  

Voici quelques photos pour illustrer cette rénovation parfaitement réussie.

Katy.

Nous étions 5 pour cette sortie raquettes avec en prime un très beau soleil toute la journée. Tout pour plaire! et nous donner du courage et surtout la motivation nécessaire pour les 1200m de dénivelé en partant de Sainte Engrâce jusqu'au Soum de Leche. Nous avons suivi le GR10 en passant par la gorge au fond du ravin d'Arpidia puis serpenté dans le bois en direction du Col de la Pierre Saint Martin. Nous avons chaussé nos raquettes à l'abreuvoir d'Aramits fait en 1949 par H. Ipas et J.L Lembeye. Progression à travers ce bois en coupant la piste forestière à plusieurs reprises. Nous sortons du sous-bois et attaquons la montée vers le Soum de Leche qui n'est quand même pas tout près! Nous parvenons enfin au sommet après 3H30 de grimpette (façon de parler)! OK, Jean et Jacques ont mis moins longtemps...Le vent et la température ne nous convenant pas, nous redescendons vers la cabane de Féas pour manger un "gnac". Un peu de magnésium plus tard, nous reprenons le même itinéraire et après 6H de marche, nous retrouvons notre carrosse: une belle italienne de 12 ans d'âge aussi fringante que "el cavalieri"!! Vous nous enviez? vous avez raison!

Katy.

Nous étions 9 en cette belle journée ensoleillée, pour accompagner Pierre vers Bosmendieta, en démarrant à proximité du village d'Alçay. Nous sommes passés par un sentier serpentant à travers bois pour rejoindre les paturages. Montée à la table d'orientation pour une pause casse croute au soleil et profiter d'une magnifique vue à 360° vers montagnes béarnaises et basques ainsi que sur la vallée de Tardets. Retour par route bitumée, fougeraie pentue, sentier dans le bois de Lacarry,  passage à proximité de ce village et retour aux voitures. Quelques chiffres pour conclure: 5H de marche, 800 m de dénivelé cumulé, 13,5 km de distance. Merci à Pierre pour cette randonnée si diversifiée quant à son itinéraire!

Katy.

Un dimanche où la chance n'est pas avec nous: malgré les mauvaises prévisions météo, nous retrouvons à 8 sur le parking de Larceveau. Zalgazareteitzaleta risquant d'être trop dangereux après cette semaine pluvieuse et même eneigée à cette hauteur, nous décidons de partir sur les crêtes de Larceveau vers l'antenne et le col d'Iparlatze, mais lorsque tout le monde est chaussé, un chasseur vient gentiment nous prévenir qu'une battue est prévue ce matin vers.... l'antenne!!!

Heureusement, autour de Saint Palais, il y a quelques petites balades Nous partons vers le village d'Arhansus, ses crêtes où nous dominons la vallée de la Bidouze et montons vers  son Gaztelusare (Gaztelu:château; Zahar:ancien) c'est un camp proto-historique, pour redescendre gentiment vers le village. Tout le monde est content d'avoir pris l'air après cette semaine maussade et nous décidons donc de nous offrir un petit apéro avant de nous séparer...

Marie Paule

Jacques ayant décidé de soigner sa pneumopathie en allant à la rencontre de la neige au-dessus de Sainte Engrâce, nous l'avons accompagné. Espèrons que le remède aura été bénéfique... Nous n'avons pas beaucoup transpiré certes, mais la balade était très agréable malgré et peut être à cause des 20 à 30 cm de neige! Couleurs entre brouillard, gros nuages noirs, bleu du ciel et neige époustouflantes! Nous sommes partis de la piste d'Althagneta, passage par le col de Izeyto, le col d'Anehou qui symbolise la frontière entre Béarn et Pays Basque. Arrivée au Cayolar d'Eskantola pour une rapide pause casse croute à l'abri. Le brouillard vient à notre rencontre et nous redescendons en passant à proximité des cayolars d'Achoura, Ayheska. Retour à la voiture par la passerelle d'Althagneta, passerelle qui n'existe plus car emportée lors d'une crue mais le nom persiste. Un peu d'acalmie prévue par la météo, en cette fin de semaine, a été la bienvenue!

Katy.

Première neige, faire un voeu... c'est fait! Nous avions projeté de faire le Mailh Massibé et le Pic du Montagnon mais finalement, nous n'avons fait que le Mailh recouvert de plus ou moins 5 cm de neige. Nous nous sommes abstenus, prudemment, de faire le Montagnon qui était aussi sous la neige. Nous sommes partis à 8H30 de la cabane d'Aspeigt, démarrage sur la piste puis en "côte" par un raccourci digne de Jean, c'est à dire bien raide! Nous trouvons d'autres raccourcis qui nous permettent de couper la piste mais un peu plus "agréables" que le précédent... Cahin caha, nous arrivons, après un petit détour, à la cabane de Lauda où nous décidons de revenir nous poser pour manger. Nous poursuivons donc sur la piste et après une approche entre neige et rochers, nous gravissons le Mailh Massibé au sommet duquel un panorama extraordinaire s'offre à nos yeux. Quelques minutes au sommet, pas plus, car froid et vent nous intiment l'ordre (!) de redescendre et de rejoindre la cabane de Lauda. Il est 12H45 et il fait faim! Retour vers la cabane d'Aspeigt en coupant la piste de ci de là. Quelques chutes (sans gravité) mais je dis çà, je dis rien... Merci à Jean qui, à n'en pas douter, doit être un proche de Mme Météo car elle nous avait réservé une belle journée. Nous en avons profité sans modération durant 6H30 tout de même!

Katy.

Je ne vous raconterai pas la fable de Jean de Lafontaine "le lièvre et la tortue" puisque elle n'avait pas lieu d'être en cette belle randonnée à Iparla! C'est donc sous un beau soleil que nous avons parcouru les pistes, sentiers et pierrier nous amenant sur les crêtres. Les quelques photos jointes, résument mieux que je ne saurai le faire, cette balade en boucle au départ de la ferme Bordazar Beroa (310m). Nous sommes passés par le Col de Galazé (604m), puis le Col d'Idokolépoa. Début du pierrier à 780 m puis arrivée sur le début de la crêtre (950m) que nous avons suivie jusqu'au Pic d'Iparla (1044m). Après avoir parcouru les crêtres sur leur longueur (2,3km), nous descendons sur le Col d'Harrieta (808m) après être passés par le Pic de Toutoulia. Retour aux voitures après 5H de marche. C'était beau, c'était bon, c'était un belle journée partagée!

Katy.

Il a fallu partir de bonne heure pour cette balade en Espagne.

En passant la frontière au col du Pourtalet, comme dans "Bienvenue chez les Ch'tis", il se met à pleuvoir...Ces petites averses nous accompagneront la matinée et poseront quelques gènes de mise ou non, des vêtements de pluie.

Départ du parking, en bord de route, de la station de Formigal d'Anayet. Nous y montons et ensuite empruntons le GR11 en longeant des ruisseaux jusqu'au Plateau d'Anayet(2230m) où, les premiers ont eu la chance d'admirer le pic du midi d'Ossau derrière le lac !!!, ensuite les nuages nous l'ont caché.

Nous reprenons la montée, chacun à notre rythme, vers le col(2404m) entre le pic d'Anayet (2445m)et le Vertice d'Anayet(2459m): but de la journée. Les plus rapides s'offriront, en plus, l'escalade du pic d'Anayet et, nous rejoindront ensuite, au sommet du Vertice où nous pique-niquons, bien couverts, car le vent s'est levé.

Là, proposition de descente à tenter pour ne pas reprendre ce pierrier assez raide; il faudrait rejoindre le plateau par ce versant plus herbeux, mais....un passage s'est avéré très délicat et les plus aguéris ont dirigé les pieds des plus novices dont je fais partie, je n'étais pas très fière mais quand tout se passe bien, c'est une nouvelle expérience. Merci Jean!

pour terminer cette descente nous retouverons le GR puis la station de ski et enfin la voiture.

Nous avons eu un temps couvert toute la journée, alors qu'en France il faisait beau, c'était peut-être mieux car il y a peu d'ombre sur ce circuit.

Marie Paule

Peu de volontaires, au départ de Saint Palais, mais la motivation, pour une bonne cause, est forte et ce sera, à Bonloc, environ 850 randonneurs et vététistes qui participeront à cette journée pour vaincre la mucoviscidose.

Nous partons pour 20 km et 740m de dénivellé sous un ciel couvert, le circuit est très bien balisé et chacun marche à son rythme. Montée vers Abarrata avec vue sur la carrière d'Isturits et la campagne très verdoyante, descente vers Saint Estében et remontée à l'assaut du Garralda.

Les organisateurs nous attendaient à plusieurs points de ravitaillement mais nous nous sommes quand même arrêtées au sommet pour un petit pique-nique réconfortant. La descente, assez raide au début, vers Bonloc s'est bien déroulée et nous avons apprécié le peu de macadam de ce circuit.

Merci à tous les bénévoles pour cette journée bien organisée et à l'an prochain, avec des "Bortükariak" un peu plus nombreux.

Marie Paule

Un aperçu de notre parcours en ce dimanche mi figue, mi raisin mais au final pas si mal, je pense bien sûr à la météo!

Nous partons du col d'Apanice en tournant le dos au Béhorléguy que nous gardons pour la fin ou...la faim! Le circuit se déroule plus ou moins selon les prévisions c.à.d:Cold'Apanice(1044m), Col d'Arrouscoua (1103m), Hauscoa (1268m), Cayolar de Landerre (1039m), Col Habarte (1149m) et le Béhorléguy (1265m).

En conclusion, belle journée partagée qui se termine à Aussurucq devant quelques boissons rafraichissantes (incontournable!) et visite de l'expo archéologique.

Voici quelques photos pour illustrer le tout.

Katy.

Il y avait foule pour cette rando quoique...si ça se trouve, j'ai compté aussi les absents! Peu importe, malgré un temps pas super, nous avons décidé - sommes nous les plus courageux ou alors les plus motivés ou les deux...chai pas?! - de faire le Chemin de la Mâture. Notre première idée était d'aller jusqu'au Pic d'Ayous mais le brouillard nous en a dissuadés. Nous avons donc fait simplement la boucle par le Col d'Arras. Sur le retour, petit arrêt à "la volière" pour manger notre en cas, boire un "petit" coup, déguster une glace et retour au parking. Sacrée bonne oxygénation que cette journée!

Le chemin de la Mâture passe au-dessus des gorges d'enfer. La marine à voile ayant besoin de grands mâts et donc d'arbres géants, l'ingénieur Leroy fit exécuter une oeuvre titanesque afin de les évacuer: un chemin taillé dans une vertigineuse voie calcaire. C'était en 1772.

Nous passons au-dessus du Fort du Portalet (nom de l'ancien péage de la Vallée d'Aspe "le Portalet" (en français petit portail)). Sa construction débute en 1842 sous Louis Philippe et se termine en 1870. A l'époque, il est impératif de contruire des fortifications afin de permettre le controle de l'Espagne et surtout de maitriser la route du Col du Somport en cas de guerre espagnole.

Pour les amateurs de poésie, je vous conseille le lien suivant qui rend hommage à tous ces arbres qui quittèrent les Pyrénées pour voguer au loin: lecarnetdelivre.wordpress.com (chemin de la mâture.)

Katy.

Je ne sais si certains d'entre vous se rappelleront de cette randonnée que nous avions effectuée il y a déjà quelques temps ( ne vous creusez pas les méninges... nous étions tous un peu plus jeunes! ), en passant par le Col de Laraille et descente par une raillère sur le Lac d'Achérito? En ce jour, nous avons fait le contraire et remonté cette fameuse raillère. Etait ce mieux? Pas si sûr...mais nous l'avons fait et c'est le principal! Nous sommes partis du Pont Lamary (1171m) , passage à proximité de la cabane d'Ansabère (1565m) puis progression vers le Lac d'Ansabère (1859m). Nous prenons ensuite le sentier nous amenant vers la crête frontière (2032m), puis, direction Sud-Est pour atteindre son point culminant (2054m) surplombant le Lac d'Achérito en Espagne. A partir de là, descente au Nord-Est de l'ibon par une pente assez raide et une sente dans les éboulis. "Ascension" de la  raillère pour rejoindre le Col de Laraille où nous nous posons pour casse crouter. Ensuite, la boucle se poursuit vers le Vallon de Pourziu puis le Vallon de Lazerque et retour au Pont Lamary.

6H de marche pour 900m de dénivelé et le sentiment d'avoir amplement mérité notre arrêt au Permayou terminent cette journée.

Katy.

Si j'étais une cuisinière hors pair (ça se saurait!), je vous donnerais bien la recette de la tarte aux myrtilles mais voilà...nous avons quasiment tout mangé sur place! Donc pour les personnes qui n'ont pas pu  se joindre à nous, ne vous précipitez pas vers les myrtillers menant au Soulaing, la récolte est faite... Nous avons bien profité de cette belle journée pour cheminer, en toute quiétude, vers le Pic de Soulaing où un panorama à 360° sur les montagnes de Barétous, Aspe , Ossau et le Pays Basque nous attendait. Merci à Cathy, Patrick et Pierre de m'avoir accompagnée mais également à Rénée, Gabrielle et Richard de nous avoir rejoints au restaurant Juan Pito pour terminer cette journée en toute amitié.

Katy.

Nous traversons le village d'Accous et montons vers un petit parking aménagé pour les randonnées. Malheureusement, le brouillard semble s'inviter dans la vallée d'Aspe.

Nous commençons l'ascension, assez rude, dans le bois puis arrivons dans le vallon où nous n'aurons pas le plaisir d'apercevoir la cabane de Lapassa, engloutie dans ce brouillard tenace, mais les chiens viennent à notre rencontre et tiennent compagnie à Vanille quelques temps...

La montée se poursuit sur ce chemin balisé où un petit réconfort nous attend: des myrtilles bien mûres, fraîches et couvertes de rosée. Mais le brouillard persiste... et la 2ème cabane d'Escurets reste, elle aussi, invisible.

Après 2h30 de montée, nous sommes au col et profitons de quelques éclaircies pour découvrir les sommets aspins. Passé le col, la vallée d'Ossau semble moins couverte mais, avec cette météo incertaine, la décision est prise de ne pas monter par les crêtes, nous empruntons le chemin balisé vers le lac du Montagnon, et bifurquons vers la Table de Ponce où nous faisons la pose repas avant de redescendre, cette fois, par les crêtes vers les cols de Lasbignes et Cotcharas, bien dégagés, alors que la vallée d'Aspe est toujours cachée par cette couche nuageuse.

Belle descente. Nous sommes plusieurs à être étonnés du dénivellé monté ce matin...nous retrouvons avec plaisir les myrtilles et constatons aussi quelques dégats suite à une avalanche.

Lors de cette randonnée, nous avons le plaisir d'enrichir notre album floral avec, entr'autre, l'adonis des pyrénées, l'édelweiss, encore quelques gentianes et des champs d'iris, d'asphodèles en fin de floraison et de cirses des marais. Pour les amateurs de botanique: un coin très riche, à visiter!

Sur la route du retour, entre Accous et Bedous, nous admirons le bonhomme de Poey

Marie Paule

Des orages prévus pour le début de l'après-midi, nous ont amenés à changer notre itinéraire. Nous avons donc décidé, prudemment, de faire une reconnaissance devant nous amener, en boucle, à la Chapelle St Sauveur. Nous n'irons pas jusqu'à elle car le ciel devenant de plus en plus menaçant, nous repartons vers notre point de départ après une petite pause au Col d'Haltza. Bien nous en a pris car nous avons tout juste le temps de nous déchausser et nous engouffrer dans la voiture alors que surviennent les premières gouttes!!

Départ du Col de Bilgossa (571m) à un peu moins de 3 km au Sud/Sud Est de Lecumberry. Nous sommes passés au Col de Laharraquy (525m) environ 20mn après le départ puis cheminement à flanc de montagne, parallèlement à la D18, puis sur la petite piste bitumée qui démarre à 496m et rejoint la D18 au Col d'Haltza (728m).

Voici quelques photos pour illustrer notre périple de 5H30.

Katy.

Quelques adhérents de Borükariak ont participé à cette randonnée, organisée par les Iskastola et proposée en remplacement de la Fête de la randonnée annulée pour cause de mauvais temps.

Nombreux participants pédestres et vététistes; Très beau temps, départ matinal pour ce circuit de 22km avec 900m de dénivellé mais tout en montées et descentes: tel que Gastelusare, Mulugagne, Mehalçu et Othégagne, diférents sommets sur les hauteurs de Juxue.

Départ à la fraîche sur 1,5km de macadam puis les choses sérieuses commencent: montée raide sur la piste vers le Gastélusare, fortifié à une lointaine époque protohistorique. Après cette descente chacun franchit l'échalier et passe à côté d'un poste de chasse et nous continuons ainsi sur ce chemin de crêtes, vallonné, qui traverse les pâturages et nous laissons sur les bas-côté: géraniums sauvages et chardon bleus des pyrénées.

En descendant de Méhatçu, nous reconnaissons la chapelle Saint Antoine et, plus bas, le restaurant du col d'Osquich.

Retour en passant par Othégagne et descente à travers paturages et bois avant de retrouver la route qui nous ramène à Juxue.

Lors de cette randonnée, très bien balisée où chacun marchait à son rythme, nous avons profité de 4 ravitaillements (oranges, bananes, biscuits et eau) offerts par les organisateurs.

Marie Paule

Nous étions 14 pour cette rando, avec dans l'ordre ou dans le désordre: Carine, Bénat, Cathy, Michèle, Jean, Monique, Arnaud, Elyane, Richard, Maddy, Marie-Paule, Bernadette, Marie et moi même. Comme vous pouvez le constater, la parité n'était pas respectée! Il manquait quelques hommes et non des moindres... ils se reconnaitront! Nous sommes partis du parking du Sansanet (1311m), et après avoir traversé le Gave d'Aspe puis une passerelle en bois, nous cheminons vers le Lac d'Estaëns en laissant dans une première clairière, la Cabane d'Escouret sur notre droite. A l'approche du lac(1754m), nous prenons un sentier à gauche qui nous amène, à travers des éboulis, jusqu'à la Valle de los sarrios (vallée des isards)(1960m). La neige est encore très présente et nous progressons sur elle vers le col (2100m) au bout du Cirque d'Olibon. Pause casse croute au col et petite "siestote". Retour par le même itinéraire puis sur le lac en faisant une petite boucle. Après une pause rafraichissante sur ses rives et une séance de fishpédicure pour certains, nous le quittons par les crètes (passage obligé...!) pour rejoindre le sentier de l'aller et retour au Sansanet. Ce fut une super belle journée, pleine de soleil et de bonne humeur!

L'Ibon de Estanès, situé dans la communauté autonome d'Aragon, est un lac naturel mais un barrage y a été aménagé en 1912 pour pourvoir à l'électricité d'une partie de la France. Il alimente la centrale hydroélectrique d'Espélunguère. Il a une superficie de 29 ha.

Katy.

Nous nous sommes retrouvés 10 à Oloron où le plafond nuageux était bas mais arrivés à AAS, les nuages se sont déchirés laissant place au soleil et au ciel bleu. AAS est célèbre pour ses siffleurs qui communiquaient ainsi depuis la Vallée du Valentin. Nous y avons retrouvés Françoise et René et avons eu le plaisir d'accueillir Geneviève. Bienvenue à elle parmi nous.

Nous avons cheminé vers la Montagne verte (1191m) qui est un plateau herbeux, gondolé et parsemé de granges, étape pour les bergers avant l'estive en haute montagne.Nous arrivons à un petit col (Pè de la houn) où se trouve un portail que nous franchissons pour monter en lacets vers le Soum de Lazive (1445m). Il s'agit, en quelque sorte, d'un palier qui permet d'accéder au Col d'Aubisque (1709m) au travers des pâturages. Col d'Aubisque où nous dégusterons nos casse croûte à l'abri des parasols du Cayolar et devant des boissons rafraichissantes... le luxe, quoi!! Après cette pause, certains d'entre nous ont suivi "toutes crètes" (!) d'Andreyt par le Col de Noulatte en passant sous le Soum de Grum (1870m) qui séparent le Béarn et la Bigorre. Descente vers le Col d'Andreyt situé dans une espèce de brèche. Retour vers la Montagne Verte via le Col de Cure et descente sur AAS où nous retrouvons nos amis. Le soleil nous a accompagnés toute la journée et le brouillard s'est invité vers 15H...Nous avons quand même eu un avant gout de l'été, ce qui est appréciable!

Katy.

Que disait la météo de Pau Uzein? Relief accroché : il l'était!; Averses dans la matinée : je confirme, il pleuvait!; Températures inférieures aux normales saisonnières : reçu 5/5! Celà ne nous a pas empéchés d'y aller... Marie-Paule, Patrick, Richard, Vanille et moi même avons cheminé vers le Soum de Soulaing. En fin de rando, comme nous avions besoin d'un peu de chaleur ( humaine, gustative si, si ça se dit!) nous avons terminé au restaurant à Arette. Nous n'avions peut être pas beaucoup emmagasiné de Vitamine D mais nous nous sommes rattrapés avec le vin rosé qui contient de la Vitamine B et P mais aussi du potassium, du calcium, du magnésium, du fer... afin de couvrir nos besoins quotidiens! En définitive, ce fut une journée de remise en forme! Voici quelques photos de la vue à 360° depuis Soulaing mais ça, c'était avant...en été!

Katy.

"Y a du soleil et des nanas darla dirla dada" mais aussi Jean et Patrick! Bref, tout était réuni pour passer une agréable journée. Nous sommes partis du village Des Aldudes en passant par la ferme Baztoncheria et ses nombreux pensionnaires... vers le Col de Berdaritz (Borne 117 - 685m) puis montés vers Zarkindegui qui est un sommet herbeux culminant à 860m ( borne 121). Nous progressons vers le Col de Belaun après le passage au travers d'une hètraie. Nous descendons sur le Col d'Eyharza et montée vers l'Harguibel (935m). Nous longeons la cloture frontière pour accéder à la crète de la Pena de Alba, accompagnés d'un fort vent, et c'est au sommet de celle ci que nous faisons une pause déjeuner. Après 5H de marche, nous rejoignons Les Aldudes, sous un soleil de plomb et nous dirigeons vers un célèbre producteur et transformateur de porcs basques. Il fait très soif, et trois d'entre nous se précipiteront sur leur verre de Bière au Patxaran!! Des noms? les plus assoiffés bien sûr... Belle journée partagée.

Pour les personnes intéressées par les bornes frontières, je vous conseille le site de "Robert aux bornes des Pyrénées" et la lecture du Procès Verbal d'abornement du Traité d'Elizondo de 1785.

Katy.

Je suis sûre que tout le monde, oserai-je le dire presque la France entière (!), aura remarqué que ce dimanche était fabuleux de par son ciel bleu azur... étonnant, non? Nous en avons profité  pour aller au Soum de Bératu (1173m), sommet relativement aisé qui fait partie des montagnes du Barétous. Nous avons quitté La Mouline, qui est un quartier d'Arette, en empruntant la passerelle au-dessus du ruisseau "Le Vert". Pourtant, il y a un gué sur le ruisseau avec beaucoup moins d'eau qu'à Nocito... En sommes-nous restés traumatisés? certainement non, mais certaines chaussures ne s'en sont pas encore remises, donc acte!! Nous avons suivi une longue piste jusqu'à la cabane d'Auriste et ensuite, nous avons sillonné les immenses paturages où les troupeaux de vaches prenaient le soleil avec apparemment beaucoup de sérénité. Une petite grimpette nous a amené au Soum de Bératu d'où nous avons une vue imprenable sur les montagnes basques (Pic d'Orhy), la Station de la Pierre avec les Pics d'Anie, d'Arlas, le Soum de Lèche, très enneigés, Issarbe,les montagnes aspoises : Andurte, Roumandarès, le Layens et les montagnes ossaloises : Pic du Midi d'Ossau, le Sesques... Après un petit coup d'oeil au Soum d'Ire et au Sudou que nous réservons pour d'autres sorties, descente par l'Abat d'Ire vers Hournères et retour aux voitures heureux de notre provision de Vitamine D.

Katy.

Arrivée à Nocito sans encombre. Chacun s'installe et découvre le village: le tour est vite fait: c'est un village typiquement aragonais, avec ses maisons en pierres et quelques grosses cheminées. Il est très isolé et situé au coeur du parc naturel de Guara et au pied du Tozal culminant à 2077m. Quelques courageux ont permis à ce village de continuer à vivre grâce à l'attrait touristique de ce parc naturel et à toutes les ressources qu'il procure: randonnées, VTT, chevaux , canyoning ou baignades. La nature est généreuse mais la vie, à longueur d'année, très rude.

Jean Sébastien et Nathalie nous ont accueillis chaleureusement et nous ne pouvons que recommander leur gîte, sachant que, lui nous a accompagnés en randonnées et que, pendant ce temps, sa femme nous mitonnait de bons petits plats et prévoyait le pique-nique du lendemain. Ce coin très reculé est parfait pour se ressourcer au milieu d'une nature généreuse;

Pour les joindre et profiter comme nous de ce bel endroit (il est prudent de réserver): 

-info@casavillacampa.com

-http://casavillacampa.com

Marie Paule

En principe petite randonnée pour se dégourdir les jambes avant l'ascension du Tozal demain!!!

Départ du village par le GR 1 sous un ciel bas, mais soyons optimistes. Malheureusement nous sortons rapidement les ponchos, le crachin s'est invité, mais ne nous plaignons pas, nous apprendrons, ce soir, le temps déplorable en France: orages et pluies sans discontinuer.

De ce tour, nous ramènerons quelques photos florales à défaut de jolis paysages. C'est une rando instructive grâce aux connaissances historiques de Jean Sébastien:

- concernant l'exode rural des années 50 sous le franquisme  ce qui explique le nombre de villages abandonnés.

- lorsque nous étions devant le monastère de San Urbez (pélerinage au solstice d'été), il nous conta sa vie: évêque de Bordeaux, il est venu évangéliser les vallées méridionales des Pyrénées. Il est invoqué en cas de sécheresse ou inondation.

Résultat: 7 heures de marche pour un petit dénivellé de 400 m env.

Marie Paule

Pour éviter la piste nous partons en voiture . Richard et Gabrielle se chargeront de nous les rapprocher pour ce soir.

A Bentué, départ herbeux   mais, très vite, un passage plus délicat apparait: la rivière est beaucoup plus haute que d'ordinaire nécessitant une belle enjambée pas toujours réussie, ce qui entraine déjà un pied humide!!

Le chemin grimpant gentiment et le soleil faisant son apparition, nous sommes plusieurs à retirer une "pelure" mais, c'est un sommet à 2077m que nous attaquons et quelques dénivellés plus hauts, joli spectacle: une neige fraiche que nous foulons gaiement et où nous découvrons des sapins de Noël givrés,... à la Pentecôte!

Au col, c'est le blizzard qui nous attend. Vite chacun se couvre. Reste une dernière ascension avant le plaisir de fouler la neige du sommet et d'installer le pique-nique.

Par moment, les nuages se dissipent, nous apercevons Nocito d'un côté et les lacs espagnols de l'autre.

La descente se passe bien avec 2 passages plus délicats; avec aide, tout le monde les franchit sans encombre. Bien que la majorité du groupe soit à la retraite nous restons de grands enfants et ...une partie de boules de neige anime toute la descente et même la pose "sieste". Ensuite nous aurons le plaisir d'admirer quelques vautours. Pour finir cette descente un autre challenge nous attend, la rivière à traverser; Jean Sébastien propose de retirer les chaussures vu le niveau, mais, après quelques hésitations, toute l'équipe passe, chaussée. Heureusement car il avait omis de préciser que nous aurions cet excercice à faire 8 fois!!! Très bonne ambiance, mais les chaussettes sont à tordre en arrivant à Meson de Nocito et ne parlons pas des chaussures qui mettront plusieurs jours à sécher

Dénivellé: 1080m et 8h de marche.

Marie Paule

Il nous reste une petite matinée pour une dernière balade en Espagne. Par chance, le soleil est de la partie pour le départ de cette promenade au bord du lac de Belsué. Piste puis sous-bois;  bon chemin, facile, car nous sommes tous en chaussures légères (le ruisseau d'hier à condamner les chaussures de marche)

Max, Suzanne et Gabriellle se sont joints au groupe alors que 2 des 3 Cathy sont rentrées en France ce matin.

Le lac est magnifique avec ses reflets turquoises, nous retrouvons également bon nombre de fleurs de printemps et admirons le travail de l'homme: les barrages et tunnels ainsi que celui de la nature: les immenses falaises.

Pour nous, c'est un petit aller retour mais de nombreuses balades sont possible sur ce site avec le matériel adapté à chaque randonnée.

Un pique-nique en fin de matinée, le retour en France;sachant que tout à une fin.

A la prochaine sortie. Pleins de rèves pour tous en attendant un petit album souvenir

Marie Paule

Malgré une météo douteuse, nous étions 9 au rendez-vous et nous avons eu le plaisir d'accueillir Karine venue ce jour se joindre au groupe.

Départ de Garindein vers Saint Grégoire, petite chapelle dominant Pagolle, Musculdy et Garindein d'où l'on distingue, au loin, l'autre chapelle "Saint Antoine" qui est en train de recevoir une bonne averse; nous grimpons vers le site protohistorique en face: c'est le gastelusare et sortons les ponchos...

La pluie n'arrêtant pas le pélerin...nous progressons gentiment en photographiant les fleurs, nombreuses sur les bas-côtés, à défaut de paysages trop brumeux.

Avant la montée vers la chapelle,la pluie s'est arrêtée. Marie José nous instruit sur l'endroit où s'arrêtaient les boeufs chargés de monter la nourriture pour les curés et les pélerins; et en haut, elle nous présente un petit résumé du pélerinage autrefois, dont on retrouve des traces en 1385, ainsi que les différentes phases de construction de la chapelle.

Descente en partie sur le même chemin (ce qui me permettra de photographier une belle orchidée) puis nous bifurquons vers Pagolle et retour aux voitures.

Marie Paule

Notre Maitre de cérémonie euh... pardon, notre guide accompagnateur était Bénat qui ayant apparemment une relation priviligiée avec Monsieur ou plutôt Madame(!) Météo avait passé commande d'un dimanche "muy caliente"! Départ à quelques kilomètres d'Aussurucq, nous avons sillonné les monts d'Ahusquy en passant par Bohorcortia, Ihatia et bénéficié d'une vue sur Etchécortia, Belchou, Zabozé, Béhorléguy, Hauscoa, Bostmendieta entre autres. Nous avons rejoint la fontaine d'Ahusquy connue pour ses bienfaits et vertues diurétiques, descente ensuite vers le Col d'Ibarburia et l'Auberge d'Ahusquy. Quelques encablures plus loin, nous terminons notre rando à Potto en passant par le Col de Lecharria.

Bribes de conversation volées au détour d'un verre :

Bénat : je suis bien content, je n'en ai perdu aucun car c'est une responsabilité de conduire ce groupe... je me sentais en danger! (sous entendu avec eux...)

Bernadette : Nous aussi, on se sentait en danger! (sous entendu avec toi...)

Tout ceci,bien sur, dit avec beaucoup d'humour mais quand on sait où peuvent conduire les conversations volées...!!! De toutes façons, aucun ministre parmi nous!

Katy.

Une fois n'est pas coutume, au lieu de décrire notre sortie, nous allons répondre à notre interrogation concernant ces "trois croix". Après une recherche sur internet (voir le site : Les rogations, une pratique processionnaire rituelle.... de Truffaut Thierry), il nous faut tout d'abord définir les rogations qui sont des processions dirigées par les prètres. Elles se rendaient à des croix richement décorées, en traversant tout le territoire, dans tous les sens. Elles permettaient ainsi l'affirmation identitaire de chacun dans l'espace villageois mais aussi et surtout de se protéger de l'extérieur (maladies, bêtes, orages, étrangers...) pour que la communauté prospère tranquillement. Les rogations ont été instituées par Saint Mamert alors évêque de Vienne (Rhône) en 470 pour protéger les gens de cette région de toutes les calamités qui les accablaient..

Dans certains cas, les processions sont très longues notamment la rogation de Saint Marc à Sainte Engrâce partant de la vieille chapelle Saint Laurent du bas quartier pour se rendre au lieu dit les "trois croix" (croix de Sainte Engrâce, Sainte Madeleine et Saint Antoine) situées au Col de Lechartzu(1). Cela représentait environ 4 heures de marche, ensuite la procession s'en retournait à l'église du village pour assister aux vèpres.

1- voir carte IGN Tardets Arette.

Katy.

Par chance, ce dimanche de Pâques est annoncé ensoleillé. Nous serons 6 a avoir répondu à l'appel de la montagne; en espérant que personne ne se soit fait farcer par le changement d'heure!!! Il est vrai aussi, qu'à Pâques, il y a les repas de familles.

Nouveau départ: le village d'Hosta, pour cette randonnée (et non les sources de la Bidouze).

Parcours varié: piste, prairie, bois et pierraille, tout y est pour un denivellé de 800m et le plaisir d'un 360° au sommet.

Malgré le mauvais temps des jours précédents, nous admirons les premières fleurs de printemps: viollettes, jonquilles, ficaires et gentianes. 

Lors de la descente des parapentistes nous surprendront et nous pourrons admirer leur façon d'attraper le souffle ascendant pour survoler la vallée.

Marie Paule

Nouvelle sortie en Vallée de Barétous en ce dimanche plutôt clément et ensoleillé malgré un bulletin météo pessimiste. Nous devons ici, en remercier Richard, qui avait pris la précaution d'amener son grand parapluie bleu pour conjurer le sort... Pari réussi puisque la pluie et l'orage ne sont arrivés que lorsque nous avions terminé notre balade. A ce propos, obligation lui est faite de l'amener à chaque rando! Merci à Richard, Marie-Paule, les époux Lepeuple, Patrick, Elyane, Cathy et Marie de m'avoir accompagnée ainsi qu'à Caty Lépphaille pour son coucou. Voici quelques photos pour illustrer notre rando...

Katy.

Nous nous sommes retrouvés le 23 Février pour une visite commentée de la Maison du Barétous à Arette.

Cinq salles thématiques nous permettent un voyage à travers le temps jusqu'à la mutation profonde de la vie barétounaise au milieu du XXè siècle.

Au rez-de-chaussée, la première salle évoque la vallée en mouvement sur une maquette animée, puis la terre en mouvement au travers de la spéléologie et enfin le tremblement de terre du 13 Août 1967 et ses conséquences. Un dispositif nous permet de suivre l'activité sismique mondiale en temps réel. La deuxième salle nous donne un aperçu des traditions vivantes de la vallée, vallée qui est composée de 6 communes : Arette, Ance, Aramits, Féas, Lanne et Issor.

A l'étage, trois salles évoquent les autres traditions vivantes que sont le pastoralisme, le travail du bois et de la pierre. Ces outils et oeuvres laissés par les artisans nous font découvrir une civilisation où l'élevage était la clef de voûte de l'économie locale.

Katy.

Il fait relativement beau en ce dimanche et le vent quoique "frisquet" dégage le ciel et nous permet de profiter un peu du soleil. Partis du village de Lourdios (420m) par un sentier schisteux, nous avons ensuite cheminé sur une piste et rejoint le Col de Saudalate (1002m) par un sentier à travers bois et à flanc de montagne. Les plus courageux d'entre nous, sont allés jusqu'au pied du Pic Sarraillé (1242m). Les plus courageux étaient...? nous avons décidé de préserver leur anonymat!!! Après une pause casse croute au Col de Saudalate, plus ou moins à l'abri du vent, et quelques boules de neige plus loin (...), nous sommes revenus sur nos pas et rejoint le village en passant au-dessus des Gorges du Lourdios. En conclusion, ce fut une belle journée partagée.

Katy.

Beau temps: ciel bleu, légère brûme de bon augure pour décider 11 randonneurs, partis de Mauléon et Saint Palais vers Iholdy, point de départ de la balade.

Une petite halte sur les hauteurs du village pour admirer le château et le lac, l'ascension continue vers Hocho Tipia et sa vue sur la chaine des Pyrénées enneigées , et Hocho Handia sommet à 360°qui offre une vue de l'océan aux sommets Pyrénéens.

Descente vers Ascombéguy, après la pose déjeuner, pour une visite, avec un habitant du quartier, de la petite église Saint Cyprien, remarquablement restaurée avec ses peintures sur bois rappelant celles d'Harambeltz, son mobilier ancien bien conservé et son cimetière  aux stelles discoïdales et croix de pierre typiques formant un ensemble unique qui vaut une visite guidée, chance qui nous a été offerte. Une croix de procession, dans ce hameau, a aussi attiré notre attention. Retour par le col Laparzaléko, le flanc de Mendibilé et nous retrouvons les voitures.

Marie Paule

quelques photographies pour vous permettre d'admirer cette petite église

Après une semaine fort arrosée, nous profitons d'une météo plus clémente pour randonner au-dessus de la Vallée de Barétous et plus précisément au-dessus du village d'Arette. Nous n'étions pas très nombreux certes (4) mais bien décidés à profiter au maximum... Nous sommes partis du fronton d'Arette pour rejoindre les crêtes d'Issor, passer par le Soum d'Unars (606m) puis descendre sur le Col d'Etche, monter au Bilatre (566m) et enfin à l'Ombret ou jardin des Fées (562m) d'où nous pouvons apercevoir l'Orhy entre autre montagnes basques. Le retour se fera par les crètes d'Issor, avec vue sur les montagnes d'Aspe, et montée au Soum de Casteigt (597m). Nous sommes ensuite redescendus sur Arette après 4H30 d'une randonnée vivifiante. Comme l'on a coutume de dire, les absents ont eu tort de ne pas en être...

Katy.